Une SCI (Société Civile Immobilière) est une forme juridique permettant à plusieurs personnes, physiques ou morales, de mettre en commun des biens immobiliers dans le but de les gérer, les administrer, les louer ou les vendre. Voici les principaux points à retenir concernant les SCI :

1. Objet social : Une SCI a pour objet social des activités liées à l’immobilier, telles que la détention, la gestion, la location ou la vente de biens immobiliers. Il est important de noter que certaines activités commerciales, comme l’achat-revente de biens immobiliers, ne relèvent pas du domaine d’une SCI, car elles sont considérées comme des activités commerciales et non civiles.
2. Associés : Une SCI doit être constituée d’au moins deux associés, qu’ils soient des personnes physiques ou morales. Il est ainsi possible pour des individus de s’associer entre eux ou avec des sociétés pour former une SCI.
3. Personnalité morale : La SCI possède sa propre personnalité morale distincte de celle de ses associés. Cela signifie qu’elle peut agir en son nom propre, acquérir des biens, passer des contrats, etc.
4. Gérants : Les gérants d’une SCI sont désignés par les associés pour assurer la gestion et la représentation de la société. Ils peuvent être choisis parmi les associés eux-mêmes ou être des tiers.
5. Fiscalité : La fiscalité d’une SCI dépend de la composition de ses associés. Si tous les associés sont des personnes physiques, la SCI est soumise à l’impôt sur le revenu (avec possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés). En revanche, si au moins un associé est une personne morale, la SCI est soumise à l’impôt sur les sociétés.

En résumé, une SCI est une structure juridique adaptée à la détention et à la gestion de biens immobiliers, offrant une certaine souplesse en matière de gestion et de fiscalité tout en préservant la responsabilité limitée des associés.